Pour tirer profit des opportunités qu’offre la finance islamique ou participative, les banques marocaines s’engagent activement dans la mise à niveau de leurs équipes. Le besoin en la matière est conséquent, il y a actuellement près de 5000 professionnels marocains à former aux différentes techniques de la finance islamique. Le mouvement est amplifié par la volonté de jeunes cadres d’améliorer leur employabilité et leurs perspectives de carrière.
Si les directeurs des futures banques participatives, ainsi que les employés de banques d’investissement et d’assurance constituent l’essentiel des effectifs visés, les cadres de sociétés de conseil et des secteurs des TIC et de l’industrie, sont également concernés. Selon les anticipations des experts, les profils devraient se diversifier encore plus, à mesure que la finance islamique gagnera d’autres métiers tels que les sociétés de leasing, les fonds d’investissement, les cabinets d’avocats, les cabinets d’expertise comptable et d’audit…
Des besoins et des objectifs diversifiés
Avec cette multiplication des profils intéressés, les besoins en formation se diversifient. La demande exprimée actuellement va de l’initiation aux fondamentaux de la finance islamique, à l’expertise sur des compétences comme l’audit chariatique, les techniques des marchés de capitaux islamiques, la gestion des risques des produits islamiques…
Si l’offre d’un programme de formation aux standards internationaux, assuré par des intervenants renommés, est une exigence invariable, les objectifs que se fixent les participants aux modules de formation sont diversifiés. Les organismes de formation adaptent leurs programmes aux attentes de participants demandeurs d’une expérience de formation répondant à un besoin de développement personnel dans leur carrière.
Source : La Vie Eco – Rewriting : RIBH
Le Journal RIBH 