
Le Rapport Ernst & Young 2014-15 sur la compétitivité des banques islamiques World Islamic Banking Competitiveness Report 2014-15 intitulé “Participation Banking 2.0” fournit une nouvelle perspective sur les principaux marchés mondiaux de la finance islamique. Il explore les changements significatifs attendus de l’innovation numérique sur les modes opératoires traditionnels de la banque.
Pour la première fois de l’histoire, les profits consolidés des banques participatives (islamiques) ont dépassé la barre de US$ 10 milliards. D’ici 2019, ces profits pourraient atteindre US$ 37 milliards si l’industrie poursuit sa croissance annuelle à deux chiffres.
Repères
Ernst & Young a analysé les appréciations sur les médias sociaux de plus de 2,2 millions de clients concernant leurs expériences avec les banques islamiques en Arabie Saoudite, Bahrain, Koweit, Emirats Arabes Unis, Malaisie, Indonésie, Turquie, Qatar et Oman. Les résultats ont démontré une satisfaction médiocre des clients pour de nombreuses banques islamiques.
• Les actifs de la finance islamique détenus par les banques commerciales dépasseront US$ 778 milliards en 2014.
• Le profit global consolidé des banques islamiques devrait tripler d’ici 2019.
• Les actifs bancaires islamiques sur les six principaux marchés Qatar, Indonésie, Arabie Saoudite, Malaisie, Emirats Arabes Unis, Turquie en voie d’atteindre US$ 1.800 milliards d’ici 2019.
• Globalement, les actifs bancaires islamiques ont enregistré un taux annuel de croissance composé de l’ordre de 17% de 2009 à 2013.
• Les banques islamiques en Arabie Saoudite, Koweit et Bahrain représentent respectivement plus de 48.9%, 44.6% et 27.7% de part de marché.
• En Indonésie, Turquie et Pakistan, le marché des banques islamiques s’est développé à un taux annuel de croissance composé de 43.5%, 18.7% et 22.0% respectivement entre 2009 et 2013.
Numérisation : le futur de la banque islamique
Les services bancaires numériques constituent le futur des banques participatives ; les clients exprimant un intérêt considérable pour les services centrés sur les nouvelles technologies et apportant des solutions à valeur ajoutée.
• Les clients sont de plus en plus actifs en ligne et s’expriment au sujet de leurs expériences.
• La migration des réseaux physiques vers les réseaux numériques requiert plus d’attention. La moitié des banques étudiées ne disposent pas d’un compte Twitter et une seule banque sur 18 interagit totalement avec ses clients sur les médias sociaux.
• Les banques devraient investir dans des outils analytiques pour analyser les réactions positives ou négatives des clients et personnaliser l’expérience des utilisateurs.
• 4 sur 10 des banques participatives ne sont pas à l’écoute en ligne de leur base de clientèle.
• Une expérience rafraîchie de la banque de détail islamique pourrait convaincre une majorité significative de clients de changer de banque.
• Les clients ne veulent pas seulement que leur banque soit présente en ligne. Il s’attendent à ce que cette présence s’intègre dans leur style de vie et leur réseau de connections.
Les données par pays
RIBH