Quelques principes d’économie en Islam

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L’argent est le nerf de la vie, aussi la législation islamique cherche-t-elle à travers la réglementation de son usage à édifier une société équilibrée dans laquelle la justice sociale devient une réalité qui procure une vie honorable à tous ses membres. La richesse est une parure du monde d’ici-bas comme l’a dit Allah : « Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. » (Al Kahf, 46). L’Islam a créé des systèmes dont la mise en application garantit  une vie décente à chaque individu de la société. Voici quelques mesures qu’il met en œuvre dans ce domaine :

1- Interdiction de l’usure (riba). Il interdit l’intérêt usuraire qui revient à l’exploitation du besoin et des efforts de son prochain et l’usurpation de ses biens sans contrepartie, or les biens sont une chose sacrée. En outre, la propagation de l’intérêt usuraire suscite la disparition de la bonté entre les gens et la concentration de la richesse entre les mains d’un groupe restreint. Allah dit : « Ô les Croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes Croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.  » (Al Baqara, 278-279). 

2- Solidarité. L’Islam exhorte à accorder des prêts à ceux qui en ont besoin afin de mettre fin à l’intérêt usuraire et ses voies. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui prête de l’argent deux fois, c’est comme s’il l’avait donné en aumône une fois. » (At-Tirmidzi). 

Et l’Islam a prescrit – sans toutefois rendre cela obligatoire d’accorder un sursis et un délai à l’endetté qui est dans la gêne, et de ne pas le presser, s’il est sérieux et veut vraiment rembourser sa dette. Mais s’il retarde volontairement le remboursement, il n’est pas concerné par cette mesure. Allah dit : « A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu’à ce qu’il soit dans l’aisance. » (Al Baqara, 280). Le Prophète (psl) a dit : « Que celui qui aimerait qu’Allah le sauve des angoisses du Jour de la Résurrection accorde un sursis à l’endetté insolvable ou annule sa dette. » (Mouslim 3/1196 hadith n° 1563). 

3- Interdiction du monopole. Il a interdit la cupidité et la monopolisation sous toutes les formes, en interdisant de s’acapparer les denrées dont les gens ont besoin pour entraîner des pénuries sur le marché et imposer un prix injuste qui a des répercussions néfastes sur les membres de la société, aussi bien le riche que le pauvre. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui monopolise est fautif » (Mouslim, 3/1227, hadith n° 1605), c’est-à-dire qu’il commet un péché.  

Le dirigeant a le droit de contraindre celui qui monopolise une marchandise quelconque de la vendre avec un bénéfice raisonnable qui ne soit préjudiciable ni au vendeur ni à l’acheteur. Si le monopolisateur refuse d’obtempérer, le dirigeant a le droit d’intervenir et de vendre ces marchandises à un prix raisonnable, afin de barrer par cet acte, la voie à toute personne qui serait tentée de monopoliser et d’exploiter les besoins des gens. 

4- Interdiction de certaines formes de taxes. Il a interdit les taxes et impôts qu’on perçoit du commerçant en contrepartie d’une autorisation de vendre sa marchandise, ou d’une autorisation d’introduire sa marchandise dans le pays. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui perçoit les taxes n’entrera pas au Paradis ». (Ibn Khouzaimah, 4/51, hadith n° 2333). 

5- Interdiction de la thésaurisation. Il a interdit de thésauriser les richesses sans y prélever les droits d’Allah et sans les dépenser dans ce qui est rentable pour l’individu et la société ; l’argent doit normalement circuler entre les gens pour stimuler l’économie, ce qui apporte un profit à tous les membres de la société. Allah dit :  »A ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allah, annonce un châtiment douloureux. » (At-Tawbah, 34). 

6- La Zakat. L’Islam prescrit un taux précis de la richesse dont la valeur est de 2,5% et qui est appelé « zakat » que l’on prélève sur les capitaux des riches qui ont atteint le seuil imposable (nissâb) et ont été thésaurisés pendant un an pour les redistribuer aux pauvres. C’est un droit pour les pauvres et il est interdit de les en priver. 

Ainsi, bien que l’Islam respecte la propriété privée, il y a introduit des droits et des obligations. Parmi ces obligations, il y en a qui sont pour le propriétaire lui même, comme subvenir à ses besoins et aux besoins de ceux qu’il a à sa charge parmi ses proches dont il doit assurer les dépenses d’entretien. Il y en a qui sont en faveur des individus de sa société comme la zakat, l’aumône et la bienfaisance ; et il y en a qui sont une obligation au profit de sa société, comme la contribution financière à la construction des écoles, des hôpitaux, des orphelinats, des mosquées et de tout ce qui est profitable à la société. 

7- Interdiction de la fraude sur la mesure et le poids. L’Islam interdit la fraude sur la mesure et le poids, parce c’est une sorte de vol, de détournement, de trahison et de tricherie. Allah dit : Malheur aux fraudeurs qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, leur causent perte. (Al Mutaffifune, 1-3). 

8- Interdiction de l’acapparemment. Il a interdit le fait qu’une personne ait la mainmise sur ce qui comporte un intérêt public comme l’eau, les pâturages publics qui n’appartiennent à personne et d’empêcher les gens d’en tirer profit, car le Prophète (psl) a dit : « Il y a trois hommes à qui Allah n’adressera pas de parole au Jour de la Résurrection et qu’Il ne regardera même pas : l’homme qui jure sur sa marchandise qu’on lui en a offert plus qu’on ne le lui en a offert et qui ment ainsi ; l’homme qui fait un faux serment après l’asr pour s’approprier une partie du bien d’un musulman ; et l’homme qui refuse le superflu de son eau. A ce dernier, Allah dira : « Aujourd’hui, Je te refuse ma faveur comme tu as refusé le superflu d’une chose que tu n’avais pas faite toi-même. » (Al Boukhari, 2/834 ; hadith n° 2240). Le Prophète (psl) a dit : « Les musulmans sont des associés sur trois choses : sur le pâturage, sur l’eau et sur le feu. » (Ahmad, 5/364 ; hadith n° 23132). 

9- Le système de succession. L’Islam distribue l’héritage aux successeurs selon leur lien de proximité parentale. Personne n’a le droit de partager l’héritage suivant sa passion et son désir. Parmi les bienfaits de ce système, il y a le fait qu’il disperse les richesses, quelle que soit leur importance en de petites propriétés, et rend ainsi la concentration des capitaux entre les mains d’un petit groupe presque impossible. Le Prophète (psl) a dit : « En vérité, Allah a donné à chaque ayant droit son dû. On ne doit donc pas léguer les biens par testament à un héritier. » (Abû Dâwud, 3/114, hadith n° 2870). 

10- Les legs pieux. Il y en a deux catégories :

a. Le legs particulier à la famille et la progéniture du testateur afin de les préserver de la misère, de la pauvreté et de la mendicité. Parmi les conditions de validité de ce genre de legs, il doit être stipulé qu’après la disparition de la progéniture du testateur, le legs reviendra aux œuvres caritatives.

b. Le legs caritatif public dont le but est d’utiliser ce qui est légué ou son bénéfice dans des œuvres caritatives et de bienfaisance comme la construction des hôpitaux, des écoles, des routes, des bibliothèques publiques, les maisons sociales pour orphelins, enfants retrouvés, personnes âgées et tout ce qui comporte une utilité profitable à la société. Le Prophète (psl) a dit : « Lorsqu’une personne meurt, ses œuvres cessent sauf trois : sauf une aumône continue, une science utile ou un enfant vertueux qui prie pour lui. » (Mouslim, 3/1255 ; hadith n° 1631). 

11- Le système de testament en Islam. L’Islam a prescrit au musulman de destiner une partie de ses biens par testament après sa mort aux œuvres de bienfaisance et de charité. Toutefois, il a stipulé que les biens donnés par testament ne doivent pas dépasser le tiers de sa propriété, afin de ne pas causer de tort à ses héritiers. 

12- L’Islam interdit tout ce qui entre dans cette parole d’Allah : « Ô les Croyants ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. » (An-Nissa, 29).  

La spoliation quelle qu’elle soit, parce que c’est une injustice pour ceux qui en sont victimes et une menace pour la société ; en effet, le Prophète (psl) a dit : « Celui qui s’approprie une partie du dû d’un homme musulman en faisant un faux serment, Allah lui impose le Feu et lui interdit le Paradis. Aussi, un homme s’écria : Ô Messager d’Allah, et s’il s’agit de quelque chose de négligeable ? « Même si c’est un bâtonnet d’arak » répondit-il. » (Mouslim, 1/122 ; hadith n° 137). 

Le vol ; le Prophète (psl) a dit : « Le fornicateur n’est pas croyant au moment où il fornique; le voleur n’est pas croyant au moment où il vole ; le buveur de vin n’est pas croyant au moment où il boit ; et le repentir est offert après cela. » (Mouslim, 1/77 ; hadith n° 57). Allah dit :  Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu’ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. (Al Maïda, 38). 

L’escroquerie et la trahison, car le Prophète (psl) a dit : « Celui qui prend une arme contre nous n’est pas des nôtres et celui qui se joue de nous n’est pas des nôtres. » (Mouslim, 1/99 ; hadith n° 101). 

La corruption, conformément à cette parole d’Allah : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. » (Al Baqara, 188), et cette parole du Prophète (psl) : « Allah maudit le corrupteur et le corrompu dans le jugement » (Ibn Hibban, 11/467 ; hadith n° 5076). Dans une autre version, on cite aussi l’intermédiaire entre les deux. Le corrupteur est maudit parce qu’il contribue à la propagation de ce phénomène néfaste dans la société. S’il n’offrait pas de pot-de-vin, il n’y aurait pas de corrompu. Et le corrompu est maudit parce qu’il a causé un préjudice au corrupteur en prenant son argent injustement et parce qu’il a trahi la confiance placée en lui en prenant une contrepartie pour un travail qui est normalement une obligation pour lui, outre les préjudices que peuvent subir les adversaires du corrupteur. Quant à l’intermédiaire entre les deux, il a reçu du corrupteur et du corrompu ce à quoi il n’a pas droit et a encouragé la propagation de ce phénomène. 

Le surenchérissement. Il a interdit d’enchérir sur l’objet convoité par son frère pour le supplanter tant que ce dernier ne l’a pas autorisé à le faire, parce que la rivalité est l’une des causes de l’inimitié et de la haine entre les membres de la société. Le Prophète (psl) a dit : « Que l’homme ne vende pas pour supplanter son frère ; qu’il ne demande pas en mariage celle que son frère a déjà demandée, sauf s’il lui donne la permission. » (Mouslim, 2/1032 ; hadith n° 1412). 

Les règles de la vente et de l’achat 

Le commerce est normalement licite, parce qu’il s’agit d’un échange utile entre le vendeur et l’acheteur. Toutefois, quand l’une de ces deux parties subit un préjudice ou toutes les deux, le commerce passe de la licéité à l’interdiction, car Allah dit : Ô les Croyants ! Que nul d’entre vous ne mange les biens d’autrui illégalement. (An-Nissa, 29). 

L’Islam classe le gain résultant du commerce parmi les meilleurs gains. On demanda au Messager d’Allah (psl) quel gain était meilleur ? Il dit : « Ce que l’homme acquiert par le travail de ses mains et tout commerce licite. » (Al Moustadrak, 2/12 ; hadith n° 2158). 

L’Islam a exhorté les musulmans à faire preuve d’honnêteté dans le commerce ; le Prophète (psl) a dit : « Le commerçant sincère et honnête sera avec les Prophètes, les véridiques et les martyrs » (Voir Al Albany, Sahih At-Targhîb, 1782). 

– On doit préciser les défauts qui se cachent dans la marchandise s’il y en a ; le Prophète (psl) a dit : « Il n’est permis à personne de vendre quelque chose sans en préciser les vices cachés. » (Ahmad, 3/491 ; hadith n° 16056). 

– On ne doit pas frauder sur la marchandise, mais présenter ses défauts à l’acheteur ; d’après Abû Houreira, le Messager d’Allah (psl) passant auprès d’un tas de nourriture y introduisit sa main et ses doigts touchèrent une humidité, alors, il dit : « Qu’est-ce que c’est, propriétaire de la nourriture ? » Il répondit : Il a plu dessus, Messager d’Allah. Il dit : « Ne pouvais-tu pas le mettre au dessus de la nourriture pour que les gens le voient ? Celui qui fraude n’est pas des miens. » (Mouslim, 1/99 ; hadith n° 102). 

– Il faut être franc et ne pas mentir ; le Prophète (psl) a dit : « Les deux contractants d’une vente ont le droit d’option tant qu’ils ne se sont pas séparés – ou jusqu’à ce qu’ils se séparent. S’ils sont loyaux et francs, leur contrat sera béni. S’ils dissimulent et qu’ils mentent, la bénédiction de leur contrat sera détruite. » (Al Boukhari, 2/732 ; hadith n° 1973). 

– On doit se montrer généreux dans la vente et l’achat, parce que c’est un moyen de renforcer les liens entre le vendeur et l’acheteur, et d’arrêter la course à l’intérêt matériel qui détruit les relations humaines. Le Prophète (psl) a dit : « Allah fasse miséricorde à celui qui se montre généreux quand il vend, quand il achète et quand il réclame le paiement d’une dette. » (Al Boukhari, 2/732 ; hadith n° 1973). 

– Eviter de jurer lors de la vente, conformément à cette parole du Prophète (psl) : « Défiez-vous de beaucoup jurer lorsque vous vendez, car cela rend hypocrite et efface les bonnes actions. » (Mouslim, 3/1228 ; hadith n° 1607). 

Voila donc quelques règles islamiques, mais il en existe bien d’autres ; s’il fallait les évoquer toutes, il nous faudrait beaucoup plus de temps et de pages. Il suffit de savoir qu’à chaque détail de la vie privée ou publique des hommes, correspond une indication Coranique ou prophétique qui la précise et l’organise. Ces prescriptions n’ont d’autre but que de faire en sorte que toute la vie du musulman soit une adoration d’Allah dans laquelle il fait provision de bonnes actions. 

Source : IslamLand.com http://www.islamland.com – Syndication : RIBH

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6 commentaires

  1. Nul doute que la taxe (TVA) est une taxe injuste dûment payée en France et sans doute dans d’autre pays. La question mérite d’être posé a un savant, car les commerçants sont sans doute acteurs de ce mal car ils sont obligés de récolter cette TVA auprès de leurs clients et puis la reverser a l’état. Donc ils participent à un mal, d’un autre coté nous somme obligé d’obéir à un dirigeant musulman ou non musulman selon le lieu de notre résidence. J’invite les frères à poser la question à un savant et de nous tenir informé, s’ils ont plus d’infos sur cette question car cela me préoccupe très fortement malgré l’échec de mes recherches.
    car certes le hadith condamne ceux qui établissent les taxes mais ne sommes nous pas des associés de ceux qui ont établi cette taxe. Là est la question. Allah sait mieux.

  2. @ Ryan :

    Salam,

    Tout d’abord je précise que je ne suis pas qualifié pour émettre des fatwas.

    Concernant les taxes, le hadith condamne ceux qui établissent des taxes injustes, pas ceux qui paient ces taxes. A cet égard il faudrait s’interroger sur la conformité des diverses taxes existantes par rapport à la Charia, en premier lieu au niveau de chaque pays musulman.

    Concernant la question des intermédiaires, ce qui est clairement interdit par l’Islam c’est qu’un marchand vende quelque chose qui ne lui appartient pas. Avant l’instauration de l’Islam il arrivait qu’un marchand reçoive un client qui lui demande une marchandise dont il ne disposait pas. Pour ne pas rater l’opportunité le marchand acceptait de lui vendre la marchandise et éventuellement se faisait payer partiellement ou totalement avec l’intention d’aller acheter cette marchandise chez un autre marchand. C’est cette pratique qui est interdite. Pour en revenir à l’intermédiaire, son activité ne doit pas être identique à celle qui vient d’être décrite. En particulier, l’élément transparence me semble important.

    Et Dieu sait mieux.

  3. Allah (saw) says:

    وَيَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ قُلِ الْعَفْوَ

    “They ask you what they should give: say, ‘Give what you can spare.’” Al-Baqarah 2:219

    In other words, spending which causes no hardship and which is extra to one’s needs. There is no concept of income tax in Islam as we find in western capitalist countries. Taxes are only levied on excess wealth and not on income.

    The State is also not allowed to impose indirect taxes such as sales taxes on goods and services. Nor can it impose taxes in the form of court fees, fees on petitions forwarded to the State, sale or registration of land, buildings or measurements or other types of taxes other than those in the shar’iah. This is because imposing oppressive or illegal taxation is one of the prohibited injustices about which the Messenger of Allah (saw) said: “He who imposes maks (custom duty) would not enter paradise.” [Ad-Darimi, Ahmed and Abu ‘Ubayd]

    In western capitalist countries their taxation penalises the poor and vulnerable in society. With regressive taxes like the sales taxes on goods and services these hurt the poor more than the rich since the tax rates are the same for both. Unfortunately, the Muslim governments today see adopting the western capitalist system as the only way to achieve economic progress. We therefore find the same oppressive taxation introduced into Muslim countries.

    Taxes in Islam are only collected to raise the amount necessary to cover the deficit in the obligatory expenditure of the Bait ul-Mal. When imposing taxation, no consideration is given to the notion of preventing the increase of wealth, or preventing richness or increasing the revenues of the Bait ul-Mal. Consideration is only given to fulfilling the required expenditure on the obligatory needs and interests on the State.

    If any taxes are taken over and above the obligatory expenditure then this is considered a mazlama (injustice). The Court of Unjust Acts (mahkamat ul-mazalim) has the power to investigate any excessive taxation. If after the court’s investigation the tax or tax-rate is deemed to indeed be a mazlama then the court can oblige the State to abolish or lower the tax and return any excess money to the Muslims.

    Source : http://www.khilafah.com

    … And also :

    The Power of the State in Imposing Taxes, By Muhammad Abu Lail – Faculty of Shari’a, Kuwait University :

    « Islam gives much care to the financial aspects of the state by providing it with fixed financial funds to help it in performing its duties. The most important duties of the state are: Preservation of Islam, ‘Jihad’, establishing Justice, propoagating education, combating poverty, and protecting its boarders from onslaughts of enemies.

    The fixed income of the state may fail, sometimes, to cover all of its expenditure or part of it. Thus, Islam has given right to the ruler of the Islamic state to impose taxes on the wealthy and well-to-do in order to preserve the state and serve its people. Taxes are also imposed on non-Muslims and on imports.

    Imposition of additional taxes is based on the general principle of Shari’a which has prescribed reciprocal responsibility between the individual and society and gave the state the right to a part of the wealth of the well-to-do in addition to ‘Zakah’. Taxes as ‘Al-Kharaj’ and Al-‘Ushur’ were imposed by Umar (RA).

    Imposition of such taxes was not left uncontrolled for the desires and whims of the ruler. However, Islam has regulated the payment of taxes so as to fulfil the needs for which they are imposed.

    There should be an urgent need for the imposition of an additional tax. This need is determined by the authorities guided by the laws and principles of Shari’a. Time and amount of the tax should be specified and when a tax is to be imposed individuals’ financial situations should be considered carefully and no one is exempted from its payment unless he is totally unable to pay it. The tax is collected by honest people. »

  4. Salam
    Je voudrais savoir si être intermédiaire dans une vente est autorisé ? par exemple si une personne vend un objet et que l’intermédiaire trouve un acheteur et une fois la vente conclue l’intermédiaire touche un pourcentage ?

  5. Salam
    je viens de lire que Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui perçoit les taxes n’entrera pas au Paradis ». (Ibn Khouzaimah, 4/51, hadith n° 2333).
    Hors ma question est de savoir qu’en est t-il des musulmans en France qui payent des taxes (TVA) et impôts sur ce qu’ils achètent ou vendent ?

  6. Assalam alaykoum wa rahmatoullah,
    C’est à propos du pot-de-vin. Il y a des savants qui disent que quand on travaille comme il se doit (sans trahison de la société ou de l’Etat), sans rien demander en contre-partie à la personne à qui appartient le dossier, à la fin ou au début du traitement, le propriétaire te donne de l’argent, cela n’est pas considéré comme pot-de-vin. Est-ce vrai ou pas?

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