Burj Al Arab (Dubai) – Z. Ben Terdeyet – S. Zeroual
Un nouvel Eldorado qui ne manque pas d’atouts…
Selon Zoubeir Ben Terdeyet, PDG du cabinet Isla-Invest Consulting spécialisé en Finance Islamique, “la communauté française ne cesse d’augmenter” à Dubaï. Ce qui pousse ces jeunes à s’expatrier ? “Avant tout une expérience à l’étranger motivée par l’envie d’évoluer dans un pays musulman ouvert aux compétences étrangères et notamment à des jeunes diplômés ayant une double culture”, souligne Zoubeir Ben Terdeyet.
Et si “en France vous êtes mis dans une case en fonction de votre diplôme, à Dubaï, on est plutôt dans une approche anglo-saxonne où la motivation et l’adaptabilité sont des facteurs importants. Pour les personnes avec de l’expérience, Dubaï est un moyen d’évoluer beaucoup plus rapidement, avec un meilleur salaire, car il existe en France ce qu’on appelle le plafond de verre et les jeunes issus de l’immigration sont assez souvent bridés”, précise le PDG d’Isla-Invest.
“Depuis 2006, beaucoup de jeunes diplômés n’ayant pas trouvé d’emploi en France ont préféré s’orienter vers les pays émergeants et plus particulièrement la ville de Dubaï”, renchérira Saber Zeroual, consultant immobilier à Dubaï First Home.
Et ce qui incite de plus en plus de jeunes à s’installer à Dubaï, selon M. Zeroual, ce sont principalement “l’absence de taxes sur les sociétés, d’impôt sur le revenu, de contrôle des changes, de barrières douanières”, ou encore “l’exemption ou la réduction des droits douaniers d’importation”. Sans oublier “le climat ensoleillé toute l’année, la sécurité, Dubaï étant l’une des villes les plus sûre au monde et la qualité de vie exceptionnelle”. Bien entendu, “l’aspect cosmopolite de la ville et le droit de pratiquer sa religion en toute liberté comptent également pour beaucoup dans cet engouement pour l’émirat.
Par ailleurs, “les taux de rendement annuels d’environ 30%, l’absence d’impôt sur la plus-value ou encore les prix attractifs des projets sur plan” poussent de plus en plus de personnes à acquérir un bien immobilier à Dubaï. Saber Zeroual, qui connaît bien le secteur, ajoute que “les revenus locatifs de Dubaï offrent un retour sur investissement entre 10 % et 15 %, et qu’il n’existe “aucun risque de loyers impayés puisque ceux-ci sont généralement payés en un ou deux chèque(s) annuel(s).”
“Dubaï connaît la croissance de population la plus rapide dans le monde avec une augmentation de 12 % annuelle” et “les acheteurs de propriétés à Dubaï ont le droit de demander un visa de résidence”, précise-t-il.
Quant au profil des acquéreurs, ce sont “généralement des investisseurs particuliers entre 25 et 40 ans. La communauté franco maghrébine investit de plus en plus à Dubaï”.
En outre, “de plus en plus de jeunes musulmans de France investissent à Dubaï ou dans l’émirat d’Ajman car ils bénéficient d’un calendrier de paiement avantageux, ce qui leur permet de ne pas avoir recours à un emprunt bancaire”, souligne M. Zeroual.
Source : Immo News International